Comment les entreprises et la finance peuvent contribuer à un avenir favorable à la nature?

Quel est le plan d’action idéal que les grandes entreprises doivent entreprendre pour participer aux efforts mondiaux visant la préservation du milieu naturel ? La question n’est pas simple, mais dans ce texte nous allons essayer de trouver la réponse à cette question.

Positive envers la nature est un terme qui gagne rapidement du terrain, et il est convenu qu’il représente un « objectif mondial d’arrêter et d’inverser la perte de nature d’ici à 2030 en vue d’un rétablissement complet d’ici à 2050 ». Pourtant, la manière dont les entreprises peuvent concrètement s’engager dans l’objectif mondial reste un sujet de débat et de confusion.

Même si le rôle précis des établissements économiques est encore un débat, ça reste quand même une nécessité. La nature est la base irremplaçable de notre survie et notre bien-être collectifs. Sa préservation assure le développement humain et l’égalité, la valeur économique et la sécurité, et augmente ainsi notre résilience au changement climatique. En fait, le rôle essentiel de la nature est de plus en plus reconnu au sein du milieu des affaires et de la finance dans la prise de décision, des opérations, aux chaînes de valeur et aux investissements.

Sans un large alignement sur ce que “positif envers la nature” signifie pour les entreprises et la finance, la manière dont le terme est interprété, valorisé et utilisé continue d’être contestée, créant un risque de saper la capacité à conduire des changements significatifs.

Quel est le rôle des entreprises manufacturières ?

La nature est mûre d’inspiration pratique. Quel que soit le domaine ou l’industrie, Nature facilite l’exploration d’une variété de formes, matériaux et solutions, tous inspirés par la nature qui nous entoure.

Les entreprises individuelles et les institutions financières doivent adopter des stratégies dans toutes leurs sphères d’influence pour contribuer à l’objectif commun d’une planète “nature positive” d’ici à 2030.

Théoriquement, si une entreprise ou une institution financière contribue davantage à restaurer, régénérer et améliorer la nature qu’à lui nuire dans ses chaînes de valeur et ses portefeuilles, elle pourrait être positive pour la nature. Cependant, y parvenir dans la pratique n’est pas simple, hautement improbable et doit être mesuré par rapport à des critères spatialement explicites stricts.

Les entreprises devraient donc viser à être assez sérieuses dans leurs approches et dans les actions qu’elles entreprennent pour améliorer et éventuellement transformer leurs impacts et leurs dépendances à l’égard de la nature. Ceci mettra en évidence automatiquement leurs contributions à un avenir favorable à la nature meilleur que n’importe quel slogan ou campagne de relations publiques.

Quel est le rôle des institutions financières ?

Les institutions financières devraient également transformer leurs opérations en s’engageant auprès de leurs clients et en réorientant les investissements pour répondre au besoin urgent d’arrêter et d’inverser la perte de la nature d’ici à 2030. Les banques et les institutions boursières doivent toutes être conscientes de leurs décisions d’investissement et de les orienter vers des efforts qui sont positifs envers la nature ou en moins y être neutre. par exemple, promouvoir les startups, les petites et moyennes entreprises respectueuses de la nature et surtout celles qui ont déjà des plans environnementaux déjà en place. Ainsi qu’aider les grandes entreprises à se transformer et à faire la transition en fournissant les fonds nécessaires.

L’urgence de la situation de l’environnement naturel d’aujourd’hui exige que les entreprises agissent immédiatement. Ils peuvent apprendre et ajuster leur approche en cours de route à mesure que les réglementations et les méthodologies de soutien évoluent pour fournir des conseils plus normalisés à l’échelle mondiale. Ce que les entreprises ne peuvent pas faire, c’est se retenir jusqu’à ce que la voie à suivre soit clairement indiquée. D’ici là, il sera trop tard.

Le monde manque de temps et des efforts rapides et coordonnés entre tous les acteurs doivent se produire maintenant. Nous n’avons pas besoin d’avoir le plan parfait, mais nous devons absolument commencer à mettre en œuvre un bon plan d’action, un plan qui a le potentiel de créer un réel succès sur le terrain et qui a la capacité d’inclure tous les acteurs concernés, des gouvernements, des entreprises, les institutions financières et les sociétés civiles, sans marginaliser personne. « Positif envers la nature » peut être une telle initiative, c’est pourquoi elle doit gagner de plus en plus d’attention rapidement.